La conférence que Julie Rigoulay avait préparée était de celles qu’on qualifie volontiers de travaillée, c'est-à-dire documentée, riche en informations, charpentée, claire, accessible.
La publicité qui en avait été faite était de celles qu’on pourrait taxer de très copieuses.
Peine perdue, gâchis encore avéré : la salle du centre multi média de Lamastre sonnait le vide ce jeudi 7 mars.
Force est de constater que le thé dansant attire beaucoup plus nos concitoyens que le thé équitable, c’est une histoire de goût.
Et pour être au goût du jour, ce n’est pas facile, pas facile du tout quand, comme les statuts de notre association le demandent, il convient de mettre un tout petit peu de culture au menu. Foutus statuts, foutus objectifs générateurs de chaises inoccupées et d’énergies gaspillées! Nous avons beau varier les lieux, les horaires, les thèmes, nous en venons toujours hélas à regretter qu’il ait fallu mobiliser « tant de poules pour si peu d’œufs ! »
Notre envie était grande de proposer ces conférences que nous croyions dignes d’intérêt et qui, d’évidence, ne le sont pas. Cette envie aujourd’hui a pris un sérieux coup dans l’aile.
Le curieux de tout ça, c’est que les conférences données à Vernoux ne souffrent pas du tout de la même désaffection, elles auraient même tendance à être très suivies. Ce ne serait donc pas un problème de goût mais d’altitude ? On s’y perd.
BM