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~~Contrairement à certains d'entre nous, c'est en prenant de l'âge que notre monde semble se porter mieux. Ainsi, par exemple, après des siècles de surplace, les conditions de fin de vie s'améliorent-elles doucement pour les habitants de notre vieux pays perclus de raideurs en tous genres. Aujourd'hui chacun de nous peut espérer se voir aider à ne pas souffrir ou à ne pas être victime d'acharnement thérapeutique. La morphine est plus facilement sortie du placard, des accompagnements médicaux et psychologiques sont proposés...les lois Kouchner et Léonetti sont , heureusement, passées par là. L'Assemblée Nationale va plancher en mars prochain sur un projet visant à légaliser l'euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs. Le libre choix de sa fin de vie sera-t-il donné bientôt à celui ou celle dont la maladie aura été diagnostiquée incurable ? La question sera au cœur des débats. Les anti fourbissent leurs armes, la mobilisation de la rue aura son importance. Chacun de ces progrès ne se fait pas sans douleur, il doit être à chaque fois arraché de haute lutte. Réticences du corps médical "les médecins ont appris à soigner, pas à aider à mourir", blocages de la société (dogmatisme religieux, Intégrismes...), manque de volonté de nos politiques sont autant de chaînes à faire sauter. Chaque avancée est le fruit, pour une large part, du travail patient, obstiné souvent obscur d'associations telles que "Le droit de mourir dans la dignité": c'est ce que M Sapin, délégué du Rhône de la dite association nous a bien fait comprendre. Il nous a parlé aussi de directives anticipées, de sédation profonde, de personne de confiance et de plein d'autres choses encore toutes plus intéressantes les unes que les autres. Nous n'avons pas l'intention d'entrer ici dans les détails pour ne pas encourager l'absentéisme (des petits malins ayant été vus en train d'attendre le compte rendu de la conférence plutôt que de venir y assister). Les absents voudront bien nous excuser pour cette rétention d'infos ainsi que pour le morceau de galette qu'on ne leur a pas gardé , le sérieux et la gravité du moment n'ayant pas altéré le moindre peu notre envie de croquer la vie et la galette. Reste à lever son verre : Allez! A notre santé à tous! BM
